– Un psychologue est un professionnel de la psychologie, étude scientifique et universitaire des faits psychiques (Bac +5 à +8). Il est spécialisé dans un courant scientifique spécifique et peut être donc un professionnel du fonctionnement psychique et des psychopathologies, du comportement humain, de la personnalité et des relations interpersonnelles. Il intervient dans tous les domaines de la société pour préserver, maintenir ou améliorer le bien être ou qualité de vie de l’individu et sa santé psychique, développer ses capacités ou favoriser son intégration sociale. N’étant pas médecin, il ne prescrit pas de médicaments. Il peut néanmoins travailler en collaboration avec des médecins. Il peut accompagner ses patients dans le carde d’une psychothérapie, s’il est formé à la psychothérapie et porteur du titre de psychothérapeute. En France, le titre de Psychologue est reconnu et protégé par l’Etat depuis 1985.
– Un psychiatre est un médecin spécialisé en psychiatrie (Bac + 10 universitaire) qui diagnostique, traite et tente de prévenir les maladies mentales, les troubles psychiques et les désordres émotionnels. Il prescrit le traitement médicamenteux nécessaire après avoir diagnostiqué le trouble mental. Il peut accompagner ses patients dans le cadre d’une psychothérapie, s’il est formé à la psychothérapie. Depuis le décret n° 2010-534 du 20 mai 2010, les psychiatres, du fait de leurs connaissances en psychopathologie, sont autorisés à faire usage du titre de psychothérapeute même s’ils n’ont suivi aucune formation en ce sens. Il serait donc judicieux d’interroger votre psychiatre sur ses formations en psychothérapie pour une meilleure prise en charge.
– Un psychothérapeute est un praticien formé à la psychothérapie, qui accompagne un patient souffrant de problèmes psychologiques. Il existe de nombreuses formes de psychothérapies qui s’appuient sur des pratiques et des formations théoriques différentes. Depuis le décret n° 2010-534 du 20 mai 2010, tout praticien doit justifier de sa connaissance en psychopathologies, de formations solides en psychothérapie et d’une expérience dans la pratique de la psychothérapie de plusieurs années pour prétendre au titre de Psychothérapeute.
– Un thérapeute est un praticien formé à la thérapie, traitement curatif dont le but est d’obtenir la guérison d’une personne malade. Comme pour les psychothérapies, il en existe de nombreuses formes qui s’appuient sur des pratiques et des formations théoriques différentes. Le travail thérapeutique peut porter sur le mental et sur le corps. Le profil du thérapeute, ne répondant pas aux différents points du décret n° 2010-534 du 20 mai 2010, il n’a pas été reconnu comme psychothérapeute.
Le psychologue n’étant pas médecin, les séances de psychothérapie ne sont pas remboursées par la sécurité sociale. Néanmoins, de plus en plus de mutuelles prennent en charge un certain nombre de séances avec un psychologue ou un psychothérapeute. Par ailleurs, certaines entreprises peuvent accorder un travail de coaching ou de psychothérapie à leurs salariés. Certaines organisations européennes remboursent la psychothérapie sur prescription médicale. Dans tous les cas, n’hésitez pas à vous renseigner auprès des différents organismes.
En Hypnose Ericksonienne, il ne s’agit pas de dormir mais d’apprendre à lâcher prise et à entrer dans un état de conscience modifiée. Le patient est acteur de cet apprentissage et rien ne se passe sans son accord. A l’inverse de l’Hypnose Classique, l’Hypnose Ericksonienne est une hypnose douce et respectueuse du rythme de chacun. Son objectif final est l’autonomisation par la pratique de l’auto-hypnose.
Les thérapies que je pratique ont pour visée de s’attaquer à vos difficultés dans l’ici et maintenant en m’appuyant sur votre histoire. Elles répondent à un caractère d’urgence et sont adaptées au rythme effréné de nos sociétés occidentales. Sauf cas particulier, en 4 à 6 mois, à raison d’une séance par semaine, vous parviendrez à atteindre vos objectifs.
– La thérapie dite « brève » est une forme de psychothérapie limitée dans le temps, souvent une vingtaine de séances, qui est née aux Etats – Unis après la Seconde Guerre Mondiale. Elle répond à un caractère d’urgence et permet au patient en collaboration avec son psychothérapeute de régler des points précis du présent. Milton Erickson est considéré comme le père des thérapies brèves. Il a crée l’Hypnose Thérapeutique, dite Ericksonienne.
– Les psychothérapies cognitivo-comportementales (TCC) partagent une approche selon laquelle la thérapeutique doit être basée sur des connaissances issues de la psychologie scientifique. Elle doit obéir à des protocoles standardisés et évaluer l’évolution du patient au cours de la thérapie. Elle se base sur des faits et a pour particularité de s’attaquer aux difficultés du patient dans « l’ici et maintenant » par des exercices pratiques qui visent à modifier ses comportements inadaptés et par un travail sur ses croyances à l’origine de son désordre émotionnel. Si les TCC ne font pas partie des thérapies dite « brèves », elles donnent de bons résultats en un temps court (quelques mois). Associés à l’Hypnose Ericksonienne les résultats sont plus rapides et la thérapie gagne en créativité.
– La psychanalyse est un vaste champ conceptuel fondé sur l’exploration de l’inconscient à l’aide de l’association libre, son principe est la levée des refoulements. La cure analytique dure en moyenne 2 à 5 ans, sur le divan ou en face à face. Depuis ces premiers pas, la psychanalyse fait l’objet de multiple critiques, concernant son statut scientifique, la pertinence de sa description du psychisme, que son efficacité thérapeutique. La collaboration avec de nombreux psychologue de formation psychanalytique m’a montré que la psychanalyse comme toute autre psychothérapie, répond à des personnalités et des besoins précis, lorsqu’il n’y a pas de caractère d’urgence, et permet un grand mieux – être, accompagné par un praticien très bien formé. La pratique de la Psychanalyse n’étant pas protégée par un titre à ce jour, chaque personne ayant suivi une psychanalyse (freudienne, lacanienne ou jungienne) peut proposer des thérapies de types analytiques à ses patients. Sans recommandation, il est préférable de privilégier un travail analytique avec un psychologue, un psychiatre ou un membre reconnu par la Société Psychanalytique de Paris.
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